Publié dans Economie

Afrique orientale et australe - La performance du port de Toamasina reconnue

Publié le lundi, 11 octobre 2021

La Banque mondiale a effectué un classement général des ports mondiaux, en fonction de leur efficacité technique. Dans le classement au niveau de l’Afrique orientale et australe, le port de Toamasina se retrouve dans les cinq premiers ports les plus performants de la Région, après celui de Maputo (Mozambique), selon l’indice mondial de performance des ports à conteneurs.

Pour élaborer ce classement, l’institution financière s’est notamment basée sur le nombre total d’heures de port par escale, défini comme le temps écoulé entre le moment où un navire atteint un port et son départ du poste d’amarrage ayant terminé son échange de fret. « Nous éprouvons de la satisfaction. Et nous sommes sûrs que cette efficacité technique va encore s’améliorer avec le projet d’extension actuel du port. Nous sommes déjà dans la deuxième phase du projet », se réjouit la Société du port à gestion autonome de Toamasina (SPAT).

Cette deuxième phase vise à améliorer la « connectivité » entre l'Asie et l'Afrique grâce à un Indo-Pacifique libre et ouvert et à promouvoir la stabilité et la prospérité de toute la Région. En effet, La Région Indo-Pacifique est au cœur de la vitalité mondiale qui nourrit plus de la moitié de la population de la planète. Grâce à son intégration, le port de Toamasina contribuera à réaliser un développement stable et autonome de cette Région, ce qui est essentiel pour la stabilité mondiale.

Suivant cet indice, le port le plus performant du monde se trouve à Yokohama, au Japon, devant le port du roi Abdallah, situé en Arabie Saoudite et celui de Qingdao en Chine. « Dans ce port en effet, cela ne prend en moyenne que seulement 1,1 minute pour charger ou décharger un conteneur lors d’une escale standard. La moyenne des charges de travail équivalentes dans les ports africains est plus de trois fois supérieure à 3,6 minutes »,  détaille le rapport. Dans ce sens, les 50 premières places du classement mondial sont toutes trustées par les ports asiatiques.

Rova Randria

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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